Edition Mks

« Le paradis du livre des tout-petits et des grands »

« Les plus beaux cadeaux au monde que l’on puisse faire à celles et ceux qu’on aime »

Tous nos ouvrages sont disponibles en format E-BOOK

A propos

Notre Histoire

La SAS Editions MAKEDA SABAS est aujourd’hui insérée dans ce que l’on convient d’appeler « le Village planétaire », le Web. Comment en est-on arrivé là ? C’est un parcours de presque 36 années qui peut être caractérisé par deux étapes décisives : une rencontre hasardeuse un jour d’automne 1987 dans une mythique bibliothèque parisienne et une anomalie remarquable lors de la rédaction de mon premier livre à l’automne 2012. Les personnes qui ne souhaitent pas en savoir plus sur ce parcours peuvent s’arrêter là et, de ce pas, nous les invitons à visiter notre très instructive et très originale librairie en ligne. Les autres peuvent passer aux lignes ci-dessous, avant de visiter également notre géniale librairie.

La première étape décisive commence un jour d’automne 1987, au « mythique »[1] centre Georges POMPIDOU à Paris, situé dans le quartier Beaubourg. Ce jour-là, dans les allées de la bibliothèque dudit centre, par hasard, je croise un jeune homme, Eric CABERIA., 24 ans ou autour, étudiant en ergonomie. Il me soutient avec assurance qu’un savant africain, du nom de Cheikh Anta DIOP, a démontré que l’Egypte pharaonique était une civilisation totalement négro-africaine, autrement dit « Ce sont les négro-Africains qui ont inventé l’écriture, les mathématiques, la géométrie, la physique, la chimie, la médecine, la chirurgie, l’architecture, la botanique, les arts, les lettres, la poésie, le théâtre, l’histoire, l’astronomie, la philosophie, le monothéisme, … » et donc en aucun cas les Grecs de l’Antiquité (Homère, Thalès, Pythagore, Hérodote, Socrate, Hippocrate, Platon, Aristote, …) et encore moins les Arabo-musulmans (Khalil Ibn Ahmad, Abbas Ibn Firnas, Al Khawarizmi, Avicenne, Averroès, Ibn Khaldoun, etc.) qui sont un très jeune peuple ; les Négro-Africains ont fait toutes ces inventions plus de 2000 ans avant l’apparition de la civilisation grecque et plus de 3200 ans avant l’émergence de la civilisation islamique. Spontanément, je lui ris au nez, le prenant pour un fou, bien que mon grand frère, Michel SABAS, peu patient, m’eût brièvement en avril 1986 tenu le même propos. Eric est pour sa part tenace, obstiné et ce premier jour il argumente pendant plus de trois heures, mais rien n’y fait : pour moi c’est une personne qui a perdu la tête. Pratiquement, tous les jours suivants, pendant quatre mois, il tente de toutes ses forces de me convaincre, au risque d’avoir de violents maux de tête la nuit ; mais je persiste et signe : « Ce gars-là, ce boug-la déraille ».

Cependant, dans l’hiver finissant, presque à bout de forces, une inspiration lui vint : il m’invite à lire Cheikh Anta DIOP, précisément son premier ouvrage intitulé « Nations nègres et culture » aux éditions Présence Africaine, « … puisque, me dit-il, tu es un diplômé de l’enseignement supérieur et un professeur confirmé ». À cette fin, il me fait cadeau de l’ouvrage ; ce dont je lui sais infiniment gré. Arrivé à mon domicile, dans la soirée même, j’entame avec avidité la lecture de l’ouvrage. Dès l’introduction, je suis saisi par la densité, la rigueur et la puissance du propos ; je n’avais jamais lu pareille chose d’un Nègre qui, surtout, remettait en question avec précision et aplomb toute « la science des Blancs ». « Quelle audace ! », dira Aimé CESAIRE de ce livre et de son auteur. Jour après jour, en soirée, je reprenais ma lecture, dans le secret désir d’en savoir toujours plus sur la thèse d’une Egypte pharaonique totalement négro-africaine. Au bout de trois semaines, je termine la lecture de l’ouvrage. Je n’ai qu’un seul désir : lire un autre de ses ouvrages ; cela jusqu’à ce que j’aie lu tous ses ouvrages au bout de six mois, ce qui me mène au cœur de l’été 1988. Eric me fait enfin prendre connaissance du colloque d’égyptologie qui s’est déroulé au Caire du 28 janvier au 03 février 1974, organisé par l’UNESCO, au cours duquel les professeurs Cheikh Anta DIOP et Théophile OBENGA imposeront aux dix-huit experts occidentaux et orientaux qui leur étaient opposés, à force de solides arguments scientifiques, leur thèse d’une Egypte antique totalement négro-africaine. Par conséquent, contrairement à ce qui est diffusé massivement par tous les grands médias et dans toutes les structures scolaires et universitaires dans le monde, l’Egypte pharaonique n’est en aucun cas une civilisation indo-européenne ou sémitique.

À l’issue de cet extraordinaire parcours livresque, ponctué de débats publics auxquels j’assite régulièrement devant la vaste esplanade du centre Georges POMPIDOU[2], animés notamment par un autre jeune étudiant en histoire et philosophie, Jean Charles Coovi GOMEZ, extrêmement brillant, qui deviendra un ami et « Frère » depuis le MINACAD[3], je suis on ne peut plus édifié. Finalement, Eric CABERIA., qui le premier devient dans ce cheminement mon ami et « Frère », avait bel et bien raison : « Les Africaines et les Africains sont les premières femmes et les premiers hommes civilisé,e,s sur Terre ; ce sont elles, ce sont eux qui ont réalisé toutes les grandes inventions humaines dès l’aube de l’histoire et les ont développées au plus haut niveau qui soit ». Grâce à lui, l’ignorance crasse que j’accumulais depuis ma naissance, alors même que j’étais un enseignant confirmé en gestion-finance, commençait à s’étioler.

La deuxième étape décisive est un jour d’automne de l’année 2012. C’est à croire que l’automne rend féconde ma pensée, outre mesure. C’est ce jour-là que me vint l’idée d’écrire un livre, parce que j’ai subitement pris conscience que les livres de vulgarisation pour adultes sur l’histoire de l’Afrique des Lumières faisaient cruellement défaut. Pendant près de trois mois, je m’attèle à la rédaction de ce livre. En revanche, étrangement, la conclusion du livre consistera essentiellement à présenter à la lectrice, au lecteur comment raconter, conter l’histoire aux enfants africains ; cela, sur la base d’une petite biographie de Cheikh Anta DIOP. Un ami et « Frère », Ô SY RÊ, une après-midi, au début de l’hiver, relit la totalité de mon texte, il m’en félicite ; il ajoute que la conclusion du livre, certes très palpitante, est cependant en total déphasage avec tout ce qui précède. J’ai entendu ce singulier verdict, mais je ne percute pas pour autant. Je rentre chez moi. Dans la soirée, je suis subitement éclairé (Par qui ? Par quoi ?) et m’apparaît comme une évidence que « ma Mission sera d’écrire pour les enfants, dès le berceau, sur l’histoire glorieuse de l’Afrique, leur offrant ainsi l’immense chance que je n’ai pas eue, ni tous ceux de ma génération et des précédentes », car ce type d’ouvrages fait encore plus défaut, alors qu’il est le plus fondamental de tous les types existants : en effet, les enfants sont l’avenir et l’avenir se prépare pour être réussi ; au-delà les enfants sont l’intelligence vive par essence. Je suis donc venu sur Terre à cette fin, c’est pour cela que ma Mère Chérie et mon Père Chéri m’ont mis au monde.

Cet extraordinaire éclair conduira à mon premier livre intitulé « Cheikh Anta le Pharaon », assis sur ladite conclusion ; c’est un livre pour les enfants. Il m’amènera à solliciter ma Fille Chérie, Isis Assata Anta SABAS MAKEDA MAKANDA, pour les illustrations de l’ouvrage composées de ses splendides dessins créés à la maternelle dans l’insouciance et, en complément, de dessins faits à ma demande à l’âge de 13 ans ; sa Maman, Isabelle Chérie (Isa Néfer), dont la contribution est énorme dans son éducation, en est fière comme moi. Aujourd’hui Isis Assata Anta co-dirige avec moi les éditions MAKEDA SABAS.

C’est donc par un pur hasard que je prends conscience de l’extrême importance des livres pour nos tout-petits petits. L’ouvrage paraîtra un jour d’hiver de février 2013 aux éditions « Cercle Congo », fondées par un ami et « Frère », NYSYMB Lascony, qui m’encouragera à créer le plus rapidement possible mes propres éditions ; ce que je ferai quelque douze mois plus tard, sous la dénomination « les éditons MAKEDA SABAS », en qualité d’auto-entrepreneur.

En somme, les deux étapes décisives de l’entrée de la SAS Editions MAKEDA SABAS dans « le Village planétaire » semblent relever du parfait hasard. Cependant, depuis Les Textes des Pyramides, de très loin les plus anciens textes sacrés et de Connaissance au monde (plus de 2200 ans avant la bible hébraïque), textes négro-africains, il est écrit que « Le hasard n’existe pas. » ; davantage que « Tout est écrit d’avance. ». « À suivre ! ». Pour ma part, je veux surtout souligner que cet insolite parcours de 36 années repose sur un colossal investissement, en temps comme en argent, sur une détermination sans failles à connaître la vérité sur l’Afrique et donc sur moi-même, sur l’ampleur insoupçonnée de mon potentiel créatif.

Je veux vivre, parler, écrire, conter, déclamer, dessiner, filmer, chanter, … les 36 ou 63 années à venir, pour que soit transmise massivement aux nouvelles générations, dès le berceau, la vérité sur la grandeur inégalée de l’Afrique, de Kamita, « le Pays des Noirs ». Ceci, aux fins que ses Filles et Fils, partout dans le monde, « redeviennent des bâtisseuses et des bâtisseurs de civilisations », bien avant la fin de ce XXI siècle, selon le vœu le plus cher du savant et géostratège Cheikh Anta DIOP.

Kam Kama SABAS MAKEDA MAKANDA (KKSMM)

(auteur et co-fondateur de la SAS éditions MAKEDA SABAS)

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